elle
avait les yeux clos. allongée sur le dos, ses pieds dépassaient du
lit.
par
la fenêtre, le soleil.
je
voyais ses rêves danser sous ses paupières.
je
voyais la terre tourner dans sa poitrine.
et
tout le monde, l'univers et le reste, tout ce fatras, tout ça,
regroupé très petit dans le creux de ses mains.
De
là où je suis, assis sur le bord de ton lit, je décide de bâtir
un monde nouveau
je
cherche
les
fils de l'univers
pour
le faire battre en cadence
avec
ton rythme cardiaque.
accroupi
à tes chevilles, j'attends
le
levé de rideau
de tes cils turquoises.
(on ze www)